Aucun moteur, aucun combustible, une grande fiabilité : peut-on imaginer un véhicule plus simple que le ballon ? Sous l’impulsion du CNES et du CNRS, la France a acquis une compétence mondialement reconnue pour la conception, la fabrication, le lâcher et l’exploitation de systèmes de ballons. Depuis près de six décennies, les ballons du CNES sillonnent le ciel, jusqu’à 40 km d’altitude, pour étudier l’atmosphère ou observer notre Univers. Ils occupent une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Ils restent les seuls véhicules capables d’évoluer durablement dans les hautes couches de l’atmosphère, des régions inaccessibles aux avions et aux satellites. Pourquoi envoyer des instruments scientifiques à 15, 20 ou 40 km d’altitude ? Rappelons que l’une de leurs missions principales aujourd’hui est d’étudier l’atmosphère, sa chimie et sa dynamique en lien avec le changement climatique. Les ballons portent ces instruments jouent un rôle de traceurs : suivre leur trajectoire permet de connaître le mouvement des masses d’air, pour améliorer les modèles de météorologie. Les ballons permettent aussi aux astronomes d’observer des rayonnements inaccessibles depuis le sol, ou d’étudier les effets des radiations sur des cellules souche embarquées. Plusieurs campagnes de ces géants des airs sont attendues d’ici à 2025. En juin 2024, un premier vol transatlantique d'un ballon stratosphérique ouvert (BSO) a emporté une nacelle scientifique de près d'une tonne au départ de la Suède (Kiruna) jusqu'au grand nord canadien (Nunavut). Une nouvelle édition de la campagne Stratéole-2 depuis les Seychelles, impliquant une flottille d’une vingtaine de ballons pressurisés atmosphériques, est par ailleurs programmée fin 2025 dans l’optique de poursuivre l’étude des échanges entre la haute troposphère et la basse stratosphère équatoriale. Chaque mois, des ballons sondes sont lâchés depuis le site du CNES à Aire-sur-l’Adour pour mesurer le méthane, le dioxyde carbone ou la vapeur d’eau qui nous entourent. Envie d'en savoir encore plus ? Écoutez la rencontre entre Vincent Dubourg, Sous-directeur Ballons au CNES et Albert Hertzog, PI du projet Stratéole-2 au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL), Ce podcast a été enregistré le mardi 14 mai 2024 au Vieux Châtelet à Paris. Il était animé par Paul de Brem, journaliste scientifique, avec des intermèdes musicaux au piano de Xavier Ferran. Une 2ème rencontre a eu lieu le mardi 28 mai 2024 de 19h30 au Grand Café Le Florida à Toulouse, animée par Sophie Voinis, journaliste, avec des intermèdes musicaux au piano de Charlotte Couleau. Pour retrouver les précédents Mardis de l'espace et l'ensemble de nos podcasts, rendez-vous sur https://podcast.cnes.fr et sur vos plateformes d'écoute préférées.
Ballons
Podcasts/Les mardis de l'Espace
Aucun moteur, aucun combustible, une grande fiabilité : peut-on imaginer un véhicule plus simple que le ballon ? Sous l’impulsion du CNES et du CNRS, la France a acquis une compétence mondialement reconnue pour la conception, la fabrication, le lâcher et l’exploitation de systèmes de ballons. Depuis près de six décennies, les ballons du CNES sillonnent le ciel, jusqu’à 40 km d’altitude, pour étudier l’atmosphère ou observer notre Univers. Ils occupent une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Ils restent les seuls véhicules capables d’évoluer durablement dans les hautes couches de l’atmosphère, des régions inaccessibles aux avions et aux satellites. Pourquoi envoyer des instruments scientifiques à 15, 20 ou 40 km d’altitude ? Rappelons que l’une de leurs missions principales aujourd’hui est d’étudier l’atmosphère, sa chimie et sa dynamique en lien avec le changement climatique. Les ballons portent ces instruments jouent un rôle de traceurs : suivre leur trajectoire permet de connaître le mouvement des masses d’air, pour améliorer les modèles de météorologie. Les ballons permettent aussi aux astronomes d’observer des rayonnements inaccessibles depuis le sol, ou d’étudier les effets des radiations sur des cellules souche embarquées. Plusieurs campagnes de ces géants des airs sont attendues d’ici à 2025. En juin 2024, un premier vol transatlantique d'un ballon stratosphérique ouvert (BSO) a emporté une nacelle scientifique de près d'une tonne au départ de la Suède (Kiruna) jusqu'au grand nord canadien (Nunavut). Une nouvelle édition de la campagne Stratéole-2 depuis les Seychelles, impliquant une flottille d’une vingtaine de ballons pressurisés atmosphériques, est par ailleurs programmée fin 2025 dans l’optique de poursuivre l’étude des échanges entre la haute troposphère et la basse stratosphère équatoriale. Chaque mois, des ballons sondes sont lâchés depuis le site du CNES à Aire-sur-l’Adour pour mesurer le méthane, le dioxyde carbone ou la vapeur d’eau qui nous entourent. Envie d'en savoir encore plus ? Écoutez la rencontre entre Vincent Dubourg, Sous-directeur Ballons au CNES et Albert Hertzog, PI du projet Stratéole-2 au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL), Ce podcast a été enregistré le mardi 14 mai 2024 au Vieux Châtelet à Paris. Il était animé par Paul de Brem, journaliste scientifique, avec des intermèdes musicaux au piano de Xavier Ferran. Une 2ème rencontre a eu lieu le mardi 28 mai 2024 de 19h30 au Grand Café Le Florida à Toulouse, animée par Sophie Voinis, journaliste, avec des intermèdes musicaux au piano de Charlotte Couleau. Pour retrouver les précédents Mardis de l'espace et l'ensemble de nos podcasts, rendez-vous sur https://podcast.cnes.fr et sur vos plateformes d'écoute préférées.
Référence | CNES-2024-00386 |
Etat document | valide |
Type de document | document sonore |
Langue | Français |
Copyright | CNES - Juillet 2024 |
Titre | Les Mardis de l'Espace : Les ballons stratosphériques |
Titre de collection | Les Mardis de l'Espace |
Accès | Grand public |
Durée | 01:52:41 |
Date de production | 19/08/2024 |
Résumé | Aucun moteur, aucun combustible, une grande fiabilité : peut-on imaginer un véhicule plus simple que le ballon ? Sous l’impulsion du CNES et du CNRS, la France a acquis une compétence mondialement reconnue pour la conception, la fabrication, le lâcher et l’exploitation de systèmes de ballons. Depuis près de six décennies, les ballons du CNES sillonnent le ciel, jusqu’à 40 km d’altitude, pour étudier l’atmosphère ou observer notre Univers. Ils occupent une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Ils restent les seuls véhicules capables d’évoluer durablement dans les hautes couches de l’atmosphère, des régions inaccessibles aux avions et aux satellites. Pourquoi envoyer des instruments scientifiques à 15, 20 ou 40 km d’altitude ? Rappelons que l’une de leurs missions principales aujourd’hui est d’étudier l’atmosphère, sa chimie et sa dynamique en lien avec le changement climatique. Les ballons portent ces instruments jouent un rôle de traceurs : suivre leur trajectoire permet de connaître le mouvement des masses d’air, pour améliorer les modèles de météorologie. Les ballons permettent aussi aux astronomes d’observer des rayonnements inaccessibles depuis le sol, ou d’étudier les effets des radiations sur des cellules souche embarquées. Plusieurs campagnes de ces géants des airs sont attendues d’ici à 2025. En juin 2024, un premier vol transatlantique d'un ballon stratosphérique ouvert (BSO) a emporté une nacelle scientifique de près d'une tonne au départ de la Suède (Kiruna) jusqu'au grand nord canadien (Nunavut). Une nouvelle édition de la campagne Stratéole-2 depuis les Seychelles, impliquant une flottille d’une vingtaine de ballons pressurisés atmosphériques, est par ailleurs programmée fin 2025 dans l’optique de poursuivre l’étude des échanges entre la haute troposphère et la basse stratosphère équatoriale. Chaque mois, des ballons sondes sont lâchés depuis le site du CNES à Aire-sur-l’Adour pour mesurer le méthane, le dioxyde carbone ou la vapeur d’eau qui nous entourent. Envie d'en savoir encore plus ? Écoutez la rencontre entre Vincent Dubourg, Sous-directeur Ballons au CNES et Albert Hertzog, PI du projet Stratéole-2 au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL), Ce podcast a été enregistré le mardi 14 mai 2024 au Vieux Châtelet à Paris. Il était animé par Paul de Brem, journaliste scientifique, avec des intermèdes musicaux au piano de Xavier Ferran. Une 2ème rencontre a eu lieu le mardi 28 mai 2024 de 19h30 au Grand Café Le Florida à Toulouse, animée par Sophie Voinis, journaliste, avec des intermèdes musicaux au piano de Charlotte Couleau. Pour retrouver les précédents Mardis de l'espace et l'ensemble de nos podcasts, rendez-vous sur https://podcast.cnes.fr et sur vos plateformes d'écoute préférées. |
Dossier | Ballons Podcasts/Les mardis de l'Espace |
Thème | Observation de la Terre |
Mot-clé | ballon atmosphérique; présentation |
Notes | Aucun moteur, aucun combustible, une grande fiabilité : peut-on imaginer un véhicule plus simple que le ballon ? Sous l’impulsion du CNES et du CNRS, la France a acquis une compétence mondialement reconnue pour la conception, la fabrication, le lâcher et l’exploitation de systèmes de ballons. Depuis près de six décennies, les ballons du CNES sillonnent le ciel, jusqu’à 40 km d’altitude, pour étudier l’atmosphère ou observer notre Univers. Ils occupent une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Ils restent les seuls véhicules capables d’évoluer durablement dans les hautes couches de l’atmosphère, des régions inaccessibles aux avions et aux satellites. Pourquoi envoyer des instruments scientifiques à 15, 20 ou 40 km d’altitude ? Rappelons que l’une de leurs missions principales aujourd’hui est d’étudier l’atmosphère, sa chimie et sa dynamique en lien avec le changement climatique. Les ballons portent ces instruments jouent un rôle de traceurs : suivre leur trajectoire permet de connaître le mouvement des masses d’air, pour améliorer les modèles de météorologie. Les ballons permettent aussi aux astronomes d’observer des rayonnements inaccessibles depuis le sol, ou d’étudier les effets des radiations sur des cellules souche embarquées. Plusieurs campagnes de ces géants des airs sont attendues d’ici à 2025. En juin 2024, un premier vol transatlantique d'un ballon stratosphérique ouvert (BSO) a emporté une nacelle scientifique de près d'une tonne au départ de la Suède (Kiruna) jusqu'au grand nord canadien (Nunavut). Une nouvelle édition de la campagne Stratéole-2 depuis les Seychelles, impliquant une flottille d’une vingtaine de ballons pressurisés atmosphériques, est par ailleurs programmée fin 2025 dans l’optique de poursuivre l’étude des échanges entre la haute troposphère et la basse stratosphère équatoriale. Chaque mois, des ballons sondes sont lâchés depuis le site du CNES à Aire-sur-l’Adour pour mesurer le méthane, le dioxyde carbone ou la vapeur d’eau qui nous entourent. Envie d'en savoir encore plus ? Écoutez la rencontre entre Vincent Dubourg, Sous-directeur Ballons au CNES et Albert Hertzog, PI du projet Stratéole-2 au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL), Ce podcast a été enregistré le mardi 14 mai 2024 au Vieux Châtelet à Paris. Il était animé par Paul de Brem, journaliste scientifique, avec des intermèdes musicaux au piano de Xavier Ferran. Une 2ème rencontre a eu lieu le mardi 28 mai 2024 de 19h30 au Grand Café Le Florida à Toulouse, animée par Sophie Voinis, journaliste, avec des intermèdes musicaux au piano de Charlotte Couleau. Pour retrouver les précédents Mardis de l'espace et l'ensemble de nos podcasts, rendez-vous sur https://podcast.cnes.fr et sur vos plateformes d'écoute préférées. |
Son | Sonore |
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